Ce lundi 25 juillet, la météo s’annonçait excellente pour la navigation, plein soleil, vent moyen et pourtant pas de volontaires estivants pour naviguer… Donc, on ne retrouvera que des habitués sur les bateaux.
Irène et Francis sur Caminar et, à quelques encablures…
Pierre, Isabelle, Fabien, et… l’unique Jean, grand spécialiste de la voile tarbaise (a fait tous les stages possibles au CVS) et comédien hors pair (sa carrière est toute tracée à la Comédie Française).
On était donc parti pour traverser le lac. Un tout petit vent de F3 permettait d’envisager cette longue traversée. Il était prévu un renforcement de ce vent en fin d’après-midi, de quoi revenir au planning.
Donc, pendant ces bords au vent de face, on eut droit à un cours de voile très pointu donné gratuitement par Jean.
Le coup d’œil sur les penons, le coup d’œil sur le foc, le petit ajustement sur la grand voile, tout y est.
On reconnaîtra en rouge le tracé au vent de face.
De Force 3, on passe à F2, puis F1 et pouf, calme plat imprévu à la sortie de la conche de Sanguinet !
Adieu la grande traversée espérée.
C’est alors que, profitant de l’effet surprise, Caminar…
… tente une première attaque hydraulique avec la pompe à main !
puis, les grands moyens sont de sortie :
ça mouille et c’est plutôt rafraîchissant.
Mais, le camarade Fabien prépare la réplique…
… avec un coup de barre énergique qui surprit tout le monde et… vlan !
La grosse Bertha était de sortie !
Ce qui contribua quelque peu au lavage des voiles de Caminar.
Restait plus qu’à trouver le meilleur plan de voilure pour rejoindre le point de départ. On voit ici que le F1 agit un peu sur le gennaker en à condition qu’il soit artificiellement maintenu en équilibre par un tangon improvisé…
Sans gennaker, Caminar progresse à la même allure car il est, ce jour-là, plus léger.
Et lorsque les deux bateaux auront rejoint leur bouée d’amarrage, le vent reviendra à F3, comme prévu…