La météo de ce jour donnerait-elle une seconde chance pour la mission archéologique ?
Un bon petit vent de Nord-Ouest, de force 3, bien présent toute la journée… Voilà d’excellentes conditions pour tenter d’atteindre la plage des ânes et ses pierres mystérieuses.
Y-a-t-il des volontaires pour cette tentative ?
A suivre…
Et à 14h 30, départ de la mission archéologique avec Lili et Laurence, les deux spécialistes du Carbone 16 et Isabelle à la barre…
Un bon force 3/force 4 (plus que prévu) avec lequel, en prévoyance maximale, nous avions pris un ris :
Un ris bien ficelé, pour une fois…
Nous progressions donc, vers la sortie de la conche…
… quand on se souvint tout à coup qu’il fallait procéder à un essai de tir du canon avant. Alors, Boum ! le coup partit en direction d’une cible indéterminée, et…
Boum ! en plein dans le 1000 !
Laurence en resta médusée…
Ce n’est pas cette anecdote qui vint pour autant perturber la mission du jour. Il fallait bien atteindre la plage des ânes et son gisement supposé de fer préhistorique.
Arriver à la plage des ânes sans racler les fonds ferrurugineux est désormais mission très délicate. Les sables qui ont formé ces plaques de super alios ont disparu probablement lorsque les eaux ont submergé ces zones. XV ou XVIème siècle ?
Avec le clapot présent ce jour-là, le bateau peut « tosser » sur ces fonds aussi durs que le granit de Bretagne. Ces mouvements inattendus peuvent déstabiliser le marin le plus averti.
Une fois le bateau ancré dans 50 cm d’eau, on peut explorer la zone connue pour ses pierres de fer… coupantes.
On passe d’abord devant une colonie des canards sauvages.
Ils ont pour mission d’attirer leurs congénères à plumes en pleine migration vers le grand sud africain. Les volatiles imprudents vont donc se familiariser avec ces copies en plastique. Et un beau matin de septembre, « Pan ! », le voyage s’arrêtera là.
Et nos pierres de fer ?
On en trouve rapidement quelques exemplaires :
C’est nettement plus dur et coupant que de l’alios sableux.
Pierre va emmener tout ça auprès des spécialistes du C.R.E.S.S.
Pour l’instant, il faut donc procéder à un départ depuis l’ancre en espérant que le bateau se présentera au vent de face sur le bon côté. On se débrouille comme on peut.
On parviendra à se dégager de cet endroit piégeux.
Un bord de vent travers et un long bord de grand largue. Avec une bonne vitesse. Comme des pros.
Au loin, à proximité des Caraïbes,
voilà une garden-party qui a dégénéré.
A moins que cela ne soit les suites de notre tir au but…
En tout cas, c’est une affaire de pompiers.
Un dimanche bien agité.