Expédition de fin août : direction les cocotiers…

29-08-00 copie

Certains vont dire : « On sait très bien que le lac de Sanguinet bénéficie d’un micro climat, mais tout de même… L’histoire des cocotiers, on n’y croit pas ! »
Et pourtant.
La saison des voyages aux Caraïbes s’achève à l’approche de la rentrée des classes ; les enfants se font rares. Ceux qui restent sont comme Luis et Nina, des habitués de la voile. Ils ne craignent point les longs voyages.
Alors, ce jour-là, le pari était simple : le dernier arrivé sur les berges de la Caravelle, dans la conche d’Ispe, devra s’acquitter du coût des rafraichissements.
Caminar partit à fond la caisse, avec 10 bonnes minutes d’avance. Potemkine, quant à lui, traîne toujours au démarrage. On n’explique pas…

29-08-01 copie

Claude et Évelyne scrutent l’horizon : les voiles rouges de Caminar sont effectivement loin.  Mireille fait ce qu’elle peut pour garder une allure au prés dynamique… Remonter le retard paraît impossible. Il faut se préparer à l’idée de payer les consos…

29-08-02 copie

Luis propose de ne consommer que de l’eau. Ça devrait coûter moins cher.

29-08-03 copie

Difficile d’aller vite. On prend un vent de face de force 3, autrement dit, il faudra tirer des bords jusqu’à l’arrivée… avec Les voiles rouges de Caminar en point de mire et Francis et Jean Michel aux commandes.
L’entrée de la conche d’Ispe est un site difficile à localiser depuis le milieu du lac

Micorse-29-08

Alors, à 2 km de l’arrivée il est important de faire le point :

Tactique

Caminar est arrivé en vue de l’entrée mais assez loin… Potemkine est en retard mais vise le banc de sable situé au Nord de la conche. Ainsi, Potemkine peut profiter du vent d’Ouest assez puissant alors que Caminar va se retrouver à devoir tirer des bords face à un vent affaibli par les arbres bordant le plan d’eau.
On aperçoit Caminar, face à ce vent léger.

29-08-04 copie

Et sur sa lancée, Potemkine rejoint quasiment Caminar dans les premières eaux de la conche. Une régate se prépare…

29-08-05 copie

Potemkine vient croiser la route de Caminar sur son arrière…

29-08-06 copie

Les deux bateaux ont des bords opposés.
S’applique alors la fameuse règle de priorité : priorité au bateau naviguant tribord amure.

29-08-07 copie

A l’occasion d’un de ces croisements, Potemkine prend l’avantage, Caminar est contraint de se dérouter un instant.

29-08-08 copie

C’est donc depuis le rivage que l’on pourra photographier le dernier bord de Caminar qui, à son tour, va donc venir s’échouer au milieu des plantes aquatiques :

29-08-09 copie

On voit bien que l’équipage est éprouvé par cette régate improvisée…

Coup d’œil sur les traces de cette fin de parcours :

Cocotier-29-08

Mais l’équipage de Caminar, question note de bar, s’en tirera bien : le bar de la Caravelle était fermé !

29-08-10 copie

Alors, un quart d’heure de pause sous les palmiers…

29-08-11 copie

Potemkine au milieu des jussies, cette fleur jaune jugée « invasive » par les autorités. Elle fait l’objet d’arrachages systématiques au printemps. Mais on en trouve toujours autant.

D’ailleurs,

29-08-12 copie

… Claude photographie ces fleurs avant d’en ramener à Pornic.

Et pour le retour, pas de problème…

29-08-13 copie

Potemkine sortira le grand spi, au vent travers, voire au bon plein.
Sur Potemkine, on choisit un barreur d’expérience :

29-08-14 copie

Lequel barreur choisit la route la plus rapide mais pas la plus courte.
D’où de grandes manœuvres sur les écoutes de spi :

29-08-15 copie

Et malgré le spi et la qualité de l’équipage,
Potemkine arrivera bon second derrière Caminar…
Il y a des jours comme ça….




 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *