Début juin…

Des nouveaux bateaux à Sanguinet ?
Mais oui. On vous les dévoilera d’ici quelques instants.
En attendant, en ce début juin, avec un temps variable, on peut partir de temps en temps sur le lac, question, par exemple de vérifier si le niveau de l’eau aux Caraïbes est toujours aussi haut.

Et c’est toujours aussi haut. On pourrait aller accoster directement sur les plages, plages désertes bien entendu… Quoique…

En grossissant les clichés, on aperçoit que papi et mamie ont profité du désert touristique pour essayer le kayak biplace équipé d’un moteur électrique à l’avant !

Le ciel est nuageux, la température agréable, le vent assez porteur, 7 à 8 nœuds… Toujours ces conditions idéales propres au lac de Sanguinet, sans courants contraires et sans marée. Il faut juste savoir quand il faut faire demi-tour pour éviter de se retrouver dans une séquence de calme plat.

Coup d’œil sur l’itinéraire de ce jour :

Il est temps de changer d’appareil ! Les points de relevés GPS sont très espacés, ce qui donne des segments  en lignes droites et des virages très pointus. Tout cela n’est pas conforme à la réalité du parcours. Les « appli » gps embarquées sur les smartphones sont désormais beaucoup plus précises !

Si l’on zoome sur le parcours du retour, on va apercevoir…

… une anomalie. Caminar a foncé droit sur la plage dite de Caton, celle qui est réservée aux baigneurs en haute saison. Pourquoi donc se permettre un tel écart de conduite ?

C’était pour voir de plus près ce fameux  nouveaux navire dont il était question ci-avant.
Nous allons donc pouvoir découvrir le cache de la photo titre,
en avant…

Un piano 3/4 de queue embarqué sur des flotteurs de fortune !
De quoi s’agit-il ?
D’une initiative prise par quelques musiciens (classiques) qui, ne pouvant se faire engager par les responsables « culturels » traditionnels se sont lancés dans une tournée estivale dite de « Piano sur l’eau ». Tous les deux ou trois jours, ils donnent donc un concert sur les lacs, rivières de France… Initiative courageuse et, à priori, allant dans le sens de faire découvrir la musique (la vraie) à un public d’ignorants se vautrant dans la sous-sous-culture de la chansonnette à deux balles avec guitare à l’électricité et tambour permanent…

L’initiative est courageuse mais sera-t-elle efficace ?

Et paf… Le concert en plein air nécessite une sonorisation…
Donc, le public n’entend pas le piano, le violon et le violoncelle, il entend des haut-parleurs !
Mais cela est pareil ! me direz-vous…
Pas du tout. Le son que restitue le haut parleur n’est qu’un signal dépourvu de toute émotion. Le haut-parleur est à la musique classique ce que la photocopie noir et blanc est à la peinture de la Renaissance…
Un concert de musique classique est la réunion de trois paramètres :
Un LIEU, un PROGRAMME, des MUSICIENS.
Si un seul des ces trois éléments essentiels est absent ou défaillant, la musique ne fonctionne pas.
A ces trois éléments de base, s’en ajoutent deux autres : le BUDGET et des moyens d’INFORMATION.

Dans le cas présent des concerts sur l’eau, il y avait deux des trois éléments indispensables, le Programme et les Musiciens. Mais le lieu ne convient pas du tout.  Dans le secteur, seule l’église de Parentis convient très bien pour la musique de chambre. L’église de Sanguinet est à vomir, celle de Biscarrosse, moyen…

Bonne chance les gars !

 

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