Archives de catégorie : Janvier 2018

ça monte et ça avance…

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Eh bien oui, 2 cm après des jours de pluie…

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Nous voilà donc arrivés aux fameux 21,10 m (toujours au-dessus du niveau 0 mesuré dans le vieux port de Marseille, et ce n’est pas une gâléjâde).
Donc, on est parvenu au minimum du niveau hivernal. Si ce niveau se stabilise jusque fin avril, ce sera une bonne affaire pour la voile.

Les pluies ont un peu retardé les travaux « extérieurs » du chantier nautique. Mais aujourd’hui, Francis a fini de clouer…

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les couvre-joints !

Du beau travail, avec de la finition…

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quasiment professionnelle !

Quant aux travaux d’aménagements intérieurs,…

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… ils progressent lentement. Ici,l’on voit les grandes étagères qui permettront de ranger le mât, les voiles, les rames… d’un même bateau, bien à plat et au sec. Tout à fait en haut, l’étagère de Liku, au milieu, on voit le grément de Caminar et sur l’étagère du bas, on aperçoit le mât de Potemkine.

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Ces étagères sont prolongées par 6 m de même plan.  Les flotteurs, les ailes, seront stockées là, plus tout le reste.

Mais, sur les autres chantiers des Oréades, le compte à rebours est commencé.

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Voici la « place du village ». Vous ne voyez plus les innombrables gaines et tuyaux (électricité, eau, eaux pluviales, téléphone, internet) qui sont enterrés. Demain, commencent les travaux de pavage. Les pavés des Oréades sont d’un modèle déposé !

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Ici, la charpente métallique de la piscine toute saison. Les murs seront du vitrage et le toit sera végétalisé !

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Les pagodes sont prêtes. Vue imprenable sur le soleil couchant d’hiver…

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Sous la butte des pagodes, on trouve 50 m de locaux divers et variés : sanitaires complémentaires, lingerie, buanderie, stockage, et même club enfants.

ET POUR LA SÉQUENCE SOUVENIR…

Dans les fonds de youtube, survit un drôle de document : une sorte de dessin animé illustrant des données techniques de la navigation à voile. Il s’agissait là d’expliquer « l’angle de dérive ». Un « montage vidéo » qui était possible dans les années 2010, du temps où l’on pouvait trouver des logiciels relativement simples qui permettaient de faire bouger des dessins vectoriels, sans pour cela employer du code abscon.
Mais voilà…
Les GAFA sont passés par là.
Le petit logiciel utilisé dans la vidéo qui suit  a été racheté par Adobe. Non pas parce que cette firme en avait besoin mais tout simplement pour éliminer des concurrents. Donc, de nos jours, pour refaire le même document, il faut passer par Adobe Flash… et payer 1 500 € tous les ans.

 

A bientôt pour d’autres nouvelles.




 

Le temps de l’ancien temps…

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Ce vieil homme que l’on voit ici encore vivant est l’un des derniers landais ayant connu une époque qui a trouvé son épilogue dans les années 1960/70.

André Faugère était « métayer » sur une ferme agricole de la commune d’Uzeste. Il est décédé en 2016 à l’âge de 98 ans. Lorsqu’il fut admis à l’âge de la retraite, il décida de rester sur les terres qu’il avait mises en valeur au prix d’un dur labeur et d’un gain partagé à moitié avec son « propriétaire ».
Patrick Lavaud est l’ethnographe derrière la caméra. Il recueille ce témoignage émouvant et plein d’enseignements. André parle en occitan (en patois comme il dit lui-même) car son expérience ne peut s’exprimer que dans cette langue du pays. Bien-sûr, pour les francophones que nous sommes, un minimum de traduction accompagne ce récit.

Cette vidéo est mise en ligne par un site occitan ; je ne sais dans quelles conditions commerciales… mais pour un temps limité.
Sachez également que Patrick Lavaud  (de Langon) fait des conférences à partir de cette vidéo.

Pour accéder au site occitan, il vous faudra peut-être copier et coller les références ci-dessous :

http://www.octele.com/video/films/escotar-los-auseths-arribar.html

 

Sous la pluie…

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Le mimosa, importé de l’hémisphère sud vers l’an 1800, continue à vivre selon le rythme des saisons australiennes. En janvier, il se croit en été !

Mais la question du jour est la suivante :

Est-ce que le niveau monte ?

S’il s’agissait du niveau des élèves d’aujourd’hui, on dirait : « C’est la cata, le niveau baisse ! ».  Et comme on dit cela depuis plus de 100 ans, faut voir où l’on en est arrivé…

Mais évidemment, on parlait du niveau du lac !

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Et l’on peut voir que l’eau ne submerge pas encore les pontons comme cela arrive parfois en cette saison. Mais quel est donc le niveau IGN sur l’échelle de Beaurivage ?

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20,97 m,
soit 3 cm de plus que le niveau moyen officiel. C’est bon, mais on dira : « peut mieux faire ».  Avec toute l’eau tombée ces jours derniers, on aurait pu s’attendre à mieux. Pour comprendre ce chiffre relativement faible, il faut se rendre à Biscarrosse, là où tout se joue :

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Le niveau de l’eau dans l’écluse est à 20,88 m, presque 10 cm plus bas qu’à Sanguinet, en tout cas 6 cm plus bas que le niveau officiel. A cette bizarrerie, on peut trouver deux explications :
– soit le lac est en pente,
– soit l’échelle de Biscarrosse a été scellée trop haut.
Ce n’est pas la première fois que l’on note cette chose.
Mais le plus intéressant se trouve sur la vue suivante :

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Voici donc le levier hydraulique qui actionne la « pelle » pivotante. On voit que celle-ci est maintenue au moins 10 cm sous le niveau de l’eau (coté lac de Sanguinet). Si cette pelle était relevée de 10 cm de plus, le lac serait 10 cm plus haut et l’on assurerait une quantité d’eau plus importante en vue de l’été.
Des questions se posent :
– Est-ce trop tôt pour relever la pelle ?
– Si l’on relève le niveau maintenant, ne risque-t-on pas des inondations en cas de pluies imprévues au printemps ?

Donc, on avance avec prudence. Les autorités locales viennent d’apprendre que les directives GEMA (Gestion de l’Eau et des Milieux  Aquatiques) étaient devenues GEMAPI (Gestion de  l’Eau et Milieux Aquatiques et… Prévention des Inondations !). Donc, les Intercommunalités deviennent responsables des inondations. Donc, on y va prudemment sur le niveau du lac. Si le fossé devant la résidence déborde, on va vite porter plainte !

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Aux Oréades, en prévision de la montée du lac, les travaux s’accélèrent, malgré la pluie. Ici, on coule le plancher du futur local d’accueil version 5*.

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La, on coule le béton de la future épicerie entièrement bio. On reconnait la cheminée de l’ancien bureau d’accueil.

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Et là, la fameuse grande salle commune qui pourra être cloisonnée en deux ou en trois.

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Et enfin, le bout de la construction boisée de la cloison du chantier nautique avec ces 80 m d’étagères !
Demain, on attaque la toiture de ces étagères…

 

JANVIER 18 – Bonne année !

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Et voilà, il fallait bien que ça arrive, nous avons changé d’année,
paraît-il…
D’après les configurations des vols de grues qui séjournent sur la région, il paraît que 2018 sera une année de « grande navigation ».
Je laisse à chacun le soin d’interpréter la formule.
En tout cas, pour naviguer, il faut de l’eau. Bien-sûr, le lac est toujours aussi vaste et beau mais, souvenez-vous, le niveau était bas en début de saison et encore plus bas en fin de saison 2017.
Rien de grave, mais il suffit que le niveau descende à la cote 20,50 m (au-dessus du niveau de la mer) pour que les Caraïbes ressemblent au Sahara.
Alors, où en est le niveau en ce vendredi 12 janvier ?

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Le niveau a remonté. Les pluies récentes ont fait leur effet.
Le niveau actuel est donc à 20,85 m. Soit 35 cm de plus qu’en novembre 2016. Mais…
Mais… ce n’est toujours pas suffisant ! Normalement, nous devrions être à 21 m ou même 21,10m (quand les fossés débordent).
Le niveau moyen annuel est fixé à 20,94 m, officiellement. Ce qui signifie que nous sommes en-dessous du niveau moyen au moment où les eaux sont traditionnellement les plus abondantes.
Pas d’affolement, il va pleuvoir au mois de février !

Donc, en attendant les grandes averses qui font déborder les crastes, on continue patiemment les travaux du chantier naval. ↓

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On a avancé à petits pas pour trouver une bonne solution de « cloison-étagères » tout le long du chantier. Quatre niveaux d’étagères sur 18 m de long. Le principe de construction est au point, on va passer à la production en série. Le but serait de voir la fin de ce chantier pour le début février.

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Le toit sera fait avec des plaques métalliques et mousse compressée. Des restes du grand chantier des Oréades.

Car, à l’entrée des Oréades, les chantiers titanesques continuent ! ↓

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Ici, les fondations du futur local d’accueil avec son bassin.

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Et là, surprise, le mur de l’ancien accueil a été explosé pour devenir l’entrée de la nouvelle épicerie haut de gamme ! On voit également la future terrasse du bar estival.

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Et enfin, le gros œuvre de la salle commune est fait ainsi que le bassin de la piscine couverte (que l’on aperçoit en surplomb de la place du village. Tout le reste est en construction métallique et cela devrait aller assez vite.

A bientôt pour d’autres nouvelles hivernales.