Archives de catégorie : Mars 2018

malgré une pluie abondante

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Telle était la question que l’on pouvait se poser le 27 mars. Le niveau de l’eau était à 21,20 m à Sanguinet, au sortir de la Gourgue mais le niveau du lac semblait plus bas. Qu’en était-il du niveau du lac à l’écluse de Navarrosse…
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21,08 m…
Soit une différence de 10 bons centimètres.
On sait que les deux jauges ne sont pas au même niveau, probablement que celle de Navarrosse est plus basse que celle de Sanguinet, d’environ 7 cm.
On pourrait en conclure que le niveau moyen du lac est 21,15 m.
Et ce 30 mars, au même moment, la jauge de Sanguinet indique :

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21,18 m…
Soit 2 cm de moins que le 27 mars alors que, entre le 27 et le 30 mars, les averses de pluie n’ont pas cessé. Logiquement, nous devrions en être à 21,25 m à Sanguinet  (soit un bon 21,20 m pour l’ensemble du lac). Que s’est-il passé ?

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La « pelle » de Navarrosse a dû être abaissée pour laisser s’écouler un excès d’eau tant redouté par la cdc de Biscarrosse, cette dernière craignant de se voir accusée de négligence si les fossés venaient à déborder et si l’eau venait à envahir les pelouses des « résidences » construites dans des zones inondables…

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Donc, une nappe d’eau d’une bonne dizaine de cm s’écoule par-dessus la pelle qui doit donc être réglée à 21 m.
Cette dernière serait réglée 10 cm plus haut, soit 21,10 m, cela nous donnerait 10 cm d’eau en plus et ainsi le lac pourrait aborder l’été avec plus de sérénité. Mais voilà…

Pendant ce temps,
au chantier nautique,
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on fabrique des surbaux en sapelli de 5 mm afin de rehausser les trappes des coffres…
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Sur Potemkine, les trappes des coffres avaient été posées sur des surbaux de 9 mm, ce qui a évité que l’eau ne s’infiltre entre le plastique des trappes et le pont. Ce système s’est avéré plus efficace que sur Caminar…
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… où les surbaux avaient été placés en dessous pour renforcer la résistance du contre plaqué tout autour. Hélas, malgré la présence de la peinture de pont, l’eau a attaqué le bois… Il faut donc re-poncer le tour, brûler les bactéries au lance-flammes, et coller de nouveaux surbaux qui eux-mêmes devront être traités efficacement pour résister aux bactéries et champignons… présents dans l’eau douce.
On remarquera que l’ensemble du pont est ventilé en permanence pour volatiliser toute trace d’humidité.
Du travail minutieux, assez long…

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L’entrée des Oréades est en plein bouleversement !
Gros chantier de préparation de la nouvelle voirie.
On se croirait sur un chantier d’autoroute.

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Ici, création de l’inévitable parking pour « handicapé », avec une allée menant directement à la piscine… La réglementation emprunte des fois des chemins impénétrables…

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Le local d’accueil ressemble maintenant à un immense aquarium.
Dès que les pluies vont cesser, le toit sera posé. Le toit plat débordera de presque 2 m sur chaque côté.

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La salle commune est elle aussi fermée avec de grands vitrages et portes pivotantes ou coulissantes.
Ça avance, selon un rythme soutenu mais efficace.
Un chantier hors norme pour un « camping ».
Mais, aux Oréades, rien n’est pareil qu’ailleurs…




 

toujours sous la pluie…

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En mai 68, les parisiens enlevaient les pavés pour vérifier s’il y avait bien du sable dessous. Après, que faisaient-ils des pavés, on ne s’en souvient plus.
Aux Oréades, on pose des pavés sur du sable sec, mais du sable mélangé avec un ciment spécial. La pluie se chargera de durcir le tout.
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La place des Oréades prend forme. De magnifiques pavés dorés posés avec art par des spécialistes, les derniers en Europe !
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Les choses commencent à prendre de l’allure, notamment devant la nouvelle grande salle commune. Au-dessus, la piscine couverte n’attend plus que sa toiture.

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Il en est de même pour le nouvel accueil, transparent de partout. Les normes dites « handicapés » imposent ce genre de plan incliné…
Quant à l’ancien petit local d’accueil des débuts des Oréades…
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… il a vécu ! Il doit laisser la place à deux parkings pour… handicapés.

Et côté chantier nautique,
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Potemkine a été posé sur les nouveaux bers roulants.
Et ça marche ! Même Claude Martinuzzi, de passage à Sanguinet, n’en revint pas !
Et cette semaine, les travaux ont commencé…
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… sur Caminar. Il a fallu enlever toutes les trappes pour vérifier l’état du bois. L’eau s’est infiltrée et le contre plaqué a été attaqué par des champignons. Tout doit être nettoyé par ponçage et retraitement du bois avant la pose de surbauds tout autour des des ouvertures des coffres.
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Mais il faut également plonger dans les coffres pour enlever, à l’eau de javel, les traces de moisissures encore présentes. Après un léger  ponçage, l’intérieur des coffres recevra une ou deux couches de peinture spéciale. Encore beaucoup de travail…
Et pendant ce temps,
comme il pleut beaucoup,…
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… le niveau a atteint enfin les 21,20 m.
Ce niveau est celui de l’eau sous le pont de la Gourgue, en fait c’est le niveau de la rivière juste avant son déversement dans le lac.
Or,
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… le lac est plus bas, ce qui provoque une accélération du flux et donc des vagues !
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Probablement, la pelle de retenue de l’eau sur le canal de Navarrosse doit être prudemment restée autour des 21 m.
A vérifier.




 

les bers roulants

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Et l’on arrive donc à la mi-mars après des journées de giboulées typiques de la saison. Malgré les coups de vent qui mirent en tension les parois bâchées du chantier nautique, on a pu enfin fabriquer les fameux bers roulants !

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Voici le ber arrière reposant sur 6 roues orientables. Conformément aux plans, les surfaces de soutien de la coque sont légèrement orientables. Cela pour s’adapter aux différents bateaux qui pourront y reposer. En principe, tous les multimonos sont les mêmes… à quelques degrés d’inclinaison des fonds.
Le ber arrière étant celui qui supporte le plus de poids, les 6 roues ainsi placées ne seront pas de reste pour assurer la rigidité de l’appareil.13-16-03 copie

Et comme tout le poids du bateau va s’exercer, de chaque côté, sur…

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… un seul point, il a fallu bien étudier la chose !
Soit un tube cuivre de 14/12 encastré dans le support bois
et
un axe en acier plein de 12 mm de diamètre.
Les tests de résistance grandeur nature auront lieu très bientôt.
Suspens…

Pour le ber avant,
supportant moins de poids (théoriquement),
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on a prévu 4 roues et une consolidation de l’axe longitudinal avec un bâti de chevrons encastrés à mi-bois.

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Les deux bers sont fin prêts.
Si cela fonctionne comme sur les plans, deux autres bers seront immédiatement construits.
C’est que les chantiers de bateau ne peuvent plus attendre…
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Notamment sur Caminar où l’on s’est aperçu que l’eau s’était trop fréquemment infiltrée entre les bases des trappes et le pont du navire. Résultat : le bois a été sévèrement attaqué par les champignons !

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Une des explications de ces infiltrations dévastatrices c’est la trop faible quantité de  joint de jonction entre le plastique et le pont. En 2014, lors de la construction, on a dû faire à l’économie…
Maintenant, il va falloir nettoyer tout cela, éliminer toute trace de moisissures (chaleur), re-protéger le bois, re-surfacer (résine et mastic) puis… rajouter une sur-épaisseur de 8 mm de contre plaqué (comme cela existe sur Potemkine et Liku).
Et, les parois des coffres sont à repeindre à la résine, sur les trois bateaux, ainsi que les ponts !
Sans compter les renforts à placer sur les embases des bras avant de Caminar.
Un chantier bien fourni nous attend !

Nous ne sommes pas les seuls à travailler dur !

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L’ossature métallique du nouvel accueil est montée. La façade de l’ancien accueil est recouverte d’un bardage bois placé… verticalement, ce qui est plus naturel et beaucoup plus beau.

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Il y a les travaux bien visibles et… tous les autres. Ici, Yves est en train de raccorder au réseau l’installation de filtration des eaux du bassin décoratif. Une succession de collages qui peut vous prendre une journée.

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La majorité des « murs » du nouvel accueil, de la salle commune et de la piscine couverte seront en… verre ! Des tonnes de panneaux de vitrages spécialement étudiés pour ces constructions.

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Pour l’instant, on accède au niveau de la piscine d’hiver par une échelle. Là aussi, les « menuisiers » ajustent des grandes baies vitrées. Une piscine ouverte sur la lumière extérieure de tous côtés.

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Drôles de rails… Il s’agit des caniveaux en inox qui récolteront les eaux de pluie tombant sur le pavage de la cour ! Eaux de pluie qui seront filtrées et envoyées dans un énorme drain d’épandage situé sous la route ! Un travail de dingue !

Et tout cela devrait être prêt pour le 1er juillet.
Là aussi, suspens…
Vous voyez qu’il s’en passe des choses à Sanguinet !

Malgré tous ces travaux titanesques, la ferme des Oréades poursuit sa vie familière, tous les jours, dimanche compris :

 

 

Déjà le mois de mars !

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Heureusement que les giboulées sont arrivés sinon nous ne nous serions pas aperçu que le mois de mars avait commencé !
Le vent est donc monté à 45 nœuds et de plein fouet sur la façade ouest de notre chantier. On résiste comme on peut, avec des bouts de ficelle et de gros pavés. Malgré cela, l’eau parvient à s’infiltrer et la toile se déchire… Il va falloir construire des contreforts derrière cette façade toilée.

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Mais, bonne nouvelle : toutes les étagères sont terminées.
Et il fallait bien ça !

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On n’a pas idée de la quantité de matériel embarqué ! C’est là que l’on voit qu’un multimono est PLUS qu’un dériveur de 4,20 m !

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Les gilets ont enfin trouvé leur place en attendant de passer dans la nouvelle machine à laver gigantesque des Oréades.

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A l’extrémité nord du chantier, se trouvent donc toute une série d’étagères destinées aux outils et aux produits divers et variés (colles, peintures, résines).

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Caminar et Liku sont encore sur leur remorque.
On va donc construire les fameux bers roulants (que les bretons nous envient). Ainsi chaque bateau pourra être déplacé, rangé… tout un chantier mobile avec de la place pour travailler.

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Et s’il nous reste un peu de temps cette année, on installera ici les lavabos, le chauffe eau, l’alimentation électrique et le reste. Les tuyaux sont en attente. Un vrai chantier maritime de pro…

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Sur l’autre chantier de pro des Oréades, la guerre des tranchées a repris de plus belle. Évidemment, dans les Landes, creuser des tranchées, c’est un plaisir. En Dordogne, c’est un calvaire…
Et le menuisier (alu) a commencé les équipements intérieurs, mais cela ne se voit pas bien de loin.
Mais de près…

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… on voit mieux !
Un équipement ultra professionnel, haut de gamme, pour une salle commune promise à des activités de qualité.

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Et voilà que l’on creuse un trou de 3 mètres de profondeur pour installer le « bac tampon » de la piscine d’hiver. Et à chaque grand trou creusé dans la dune des Oréade, on s’étonne toujours de ne trouver aucun fossile, pas la moindre trace de racine, pas la moindre trace d’activités humaines. Comme si ces dunes s’étaient accumulées en très peu de temps, sans qu’aucun arbre n’ait eu le temps de pousser.
Personnellement, je date ces dunes des années 1500 ou 1600, vers la fin du « petit âge glaciaire »… On reparlera de tout cela dans les pages d’histoire de ce site.

Qui dit giboulées, dit pluies abondantes (et grêle aussi).

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Avec tout ce qui tombe du ciel, le niveau du lac pourrait très bien monter à 21,20 m ou plus. Mais, pour une raison mystérieuse, on reste bloqué à 21,10 m.
Certes, à 21,20 m ou 21,30 m, quelques fossés déborderaient, les zones « inondables » retrouveraient leur aspect naturel. Mais le bureau des plaintes ne désemplirait pas.

Alors, « on » laisse s’échapper l’eau…

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Le niveau de l’eau en sortie de rivière est nettement plus haut que le niveau du lac. Des vagues de déferlement se forment à la surface de l’eau. On se croirait dans un torrent (gentil) de montagne.