MERCREDI 10 AOUT

Qui était donc trop fort ce mercredi 10 août ?
Les pêcheurs embarqués tôt le matin sur Caminar…
A peine étaient-ils arrivés sur zone, près de l’ancienne île,
qu’ils avaient déjà capturé un gardon suicidaire :

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Puis un deuxième, un troisième, un quatrième…
Alors que les pêcheurs et pêcheuses embarqués sur Potemkine faisaient chou blanc complet !

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Pourtant, les asticots étaient super nerveux, les cannes à pêche toute fraîchement coupées dans un massif de roseaux, les nœuds dans les fils démêlés, enfin, tout était au point.

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Et rien à faire…

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Les poissons narguaient même les pêcheurs en faisant semblant de s’intéresser au fil, au bouchon, mais jamais à l’asticot !

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Fallait-il mettre un ou deux asticots ? Des blancs ou des rouges ?
Fallait-il se planquer derrière sa casquette ? Fallait-il éloigner le bouchon de l’hameçon ou le contraire ?
On a tout essayé…

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Sur Caminar, ils en étaient à 10 poissons capturés contre un seul sur Potemkine.  On s’acheminait par une victoire sans égal des pêcheurs de Caminar…

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Et voilà le quatorzième maintenant !
Quatorze à un, y’a pas photo.

Dépité, Christopher décida de larguer les amarres.

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Au moins, en partant à l’avance, les pêcheurs de Potemkine pourraient avoir la gloire d’arriver au port les premiers !

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Même pas !
Caminar rattrapa Potemkine et au passage, les pêcheurs vainqueurs voulurent montrer le plus gros de leur pêche.
Le gros poisson en question en profita pour bondir hors du seau et revenir dans le lac !
Le score devenait ainsi plus humain, 13 à 1…

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Avec le petit vent qui se levait, certains en profitèrent pour débuter une carrière de skipper ! C’est tout aussi intéressant que la pêche.

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Sur Caminar, on employa les grands moyens pour être sûr de rentrer triomphalement dans la rade des Oréades…
Et le vent se leva tellement que, l’après-midi, il fallut renoncer à sortir en promenade voile !

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Donc, cet après-midi du 10 août s’annonçait fort ventée.
Potemkine devait rester au corps mort.
Mais, depuis la plage de Caton où ils étaient en train d’essayer de bronzer, Fabien et Manu aperçurent des individus sur Potemkine, des silhouettes peu familières.
Ils accoururent donc sur la plage des bateaux (ils sont jeunes, ils peuvent encore courir) et constatèrent que deux individus totalement inconnus étaient non seulement montés à bord, mais ils avaient enlevé la housse de grand voile, s’apprêtaient à la hisser, ils avaient baissé le safran…
Fabien et Manu se jetèrent à l’eau et en trois mouvements de crawl arrivèrent auprès de Potemkine. Et là se déroula une conversation surréaliste :
Manu – Mais que faites-vous sur mon bateau ?
Les bidochons – Ben quoi, on veut voir comment ça marche !
Manu – Mais ce n’est pas votre bateau, vous n’avez pas le droit de l’utiliser tout de même ! Que diriez-vous si je prenais votre voiture ?
Les bidochons – Vous pouvez y aller, les clés sont dessus…
C’est alors que Fabien monta sur le bateau avec une conviction telle que les bidochons comprirent qu’il était de leur intérêt de filer au plus vite.
Précision : les deux individus en question n’étaient ni des Roms, ni des immigrés… non, non, de bons bidochons enveloppés provenant de  quelque banlieue de la région. Ils avaient emmené un enfant avec eux pour la promenade. Ils lui avaient même mis un gilet…

Ils ont été repérés dans la foule des touristes…

Merci à Manu et Fabien qui, ce jour-là, ont sauvé Potemkine.
Quelques instants après, revue de détails sur Potemkine.
Rien ne manquait.
Avec Pierre, on fit un tour jusqu’à la bouée 54, avec un bon force 4.




 

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