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ACTE VIII : la voile et les gens sympas.

Drôle de titre pour cet ACTE VIII (huitième semaine de l’été).
Comme cette année, on ne force pas sur l’aspect « commercial » de l’activité voile, il s’avère que les volontaires qui s’inscrivent… c’est que vraiment ils sont intéressés. Ils connaissent les enjeux de cette pratique nautique ; il ne s’agit pas de frimer avec son « gros… moteur » ou son jet-ski dans l’espoir d’éblouir le parterre de ces dames plus ou moins complices. Il s’agit donc de faire connaissance avec la force du vent et celle, moins évidente, de l’eau.

Et lorsqu’on rencontre des gens ainsi disposés, nous sommes très contents. C’est souvent le cas et ce fut bien perceptible ces derniers temps.

Oui, mais pourquoi cette mention : « Vas-y Émile ! » ?
Pour l’ACTE VII avait été utilisé comme fond musical, la « valse des patineurs » que l’on attribue un peu vite à un Johann Strauss (le père ou le fils). Or, il s’agit d’une œuvre d’un musicien français, donc méprisé par l’intelligentsia parisienne pour laquelle un bon compositeur ne peut être qu’Allemand ou Autrichien, voire Italien.
Émile Waldteufel, né en Alsace dans une famille de musiciens, fit ses études à Paris, à l’époque de Gounod et devint le compositeur attitré de la cour impériale de Napoléon III le petit. Et à l’époque, on dansait la valse et la polka dans les salons dorés de Paris et de… Biarritz. Une valse pouvait durer 8 à 12 minutes. De quoi faire tourner la tête de ces dames, et après… bon…
Donc, cet acte VIII rassemble quelques séquences vidéo des sorties programmées jusqu’au 14 août. Et ça mérite bien une valse jouée par l’orchestre symphonique au grand complet. C’est autre chose que la guitare à l’électricité.

N’oubliez pas de liker, (cliquer sur le pouce gris qui devient bleu, je crois).

A bientôt pour l’ACTE IX.

ACTE VII : par temps gris…

Ce samedi 10 août devait être un grand jour de navigation et de vidéo, du moins lorsqu’on regardait les prévisions météo :

Il est effectivement rare que le vent puisse se maintenir en force et en direction de 11h à 18 heures, sous un beau soleil et avec quelques nuages de ci de là…
Ce qu’il arriva, vous le découvrirez en visionnant l’acte VII de la saison 19 :

N’oubliez pas de liker (même si on ne sait pas à quoi ça sert).

ACTE VI : on a voulu faire technique…

Laborieux ACTE VI…
Il raconte pourtant une séquence de navigation ordinaire dans laquelle on a voulu tester le genaker à la place du foc. Mais l’introduction des dessins techniques dans une vidéo… c’est pas facile et pas encore évident. Vous allez donc voir « bouger » des dessins de bateau le long des traces relevées au GPS et ce n’est pas toujours au point. La faute au trust américain adobe qui a « racheté » tous les logiciels de « dessin animé » qui pouvaient les concurrencer. Ainsi Adobe revend très cher son logiciel dénommé Flash et je n’ai pas voulu plier.

L’acte VI sera suivi d’un petit acte VI-bis avec quelques vues des trois bateaux naviguant de concert.

N’oubliez pas de « liker »…

L’ACTE IV EST ARRIVÉ…

C’est quand la force 5 ?
C’est quand on ne voit plus sur le lac que deux ou trois planches à voile qui font le même trajet vent travers et quand on voit les voiles rouges des multimonos.
Bien-sûr, en ce bout de conche de Sanguinet, ça peut ressembler à du force 4 mais, dès que l’on franchit les bouées jaunes, c’est une autre histoire de vent qui commence.
Le multimono s’adapte très bien à ces vents costauds. Pour force 4, on prend un ris et pour force 5, on prend 2 ris dans la grand voile et on sort le petit foc. Le bateau reste dans ses formes sans trop giter et ça peut filer très vite. Évidemment, dans le force 5, on peut dire que l’on file puisqu’il est vraiment rare de se mesurer à un autre voilier.

C’est donc pour s’amariner que Francis et Jacques ne ratent aucune occasion de se confronter au force 5. Sur la vidéo qui suit, vous ne verrez que le départ d’une de ces navigations de l’extrême*. Mais bientôt la technique vidéo pourra certainement rendre compte de ce genre de petit exploit.

En tout cas, n’hésitez pas à visionner et à liker.

* ouais, je sais, en Bretagne, c’est une autre paire de manches…

A très bientôt pour l’acte V.

Saison 19 – ACTE III bis – en attendant la fin de la canicule…

A boire ! C’était la plainte que l’on pouvait pousser ce lundi 22 juillet. Il faisait bien 40° sur l’eau lorsque le peu de vent qu’il y avait cessa.
A ces températures là, le corps humain réclame son eau, mais pas celle du lac.

Nous connaissons donc quelques jours de canicule, aussi importante que celle de 1947 (les plus anciens s’en souviennent).
Raison de plus pour rester à l’ombre et rassembler quelques photos et bouts de vidéo accumulés ici et là pendant ce début juillet. C’est la raison de cet Acte III bis. L’acte IV sera consacré à une navigation traditionnelle, peut-être celle du vendredi 25 juillet vu que la météo s’annonce plus raisonnable.

En attendant, vous pouvez visionner l’acte III bis.

Et à bientôt.

LE REFERENDUM D’ITINERAIRE DE PLAISANCE – SAISON 19 – ACTE III

C’est certes un titre un peu tiré par les cheveux… On fait ce qu’on peut.

Dans cette vidéo, j’ai testé un format de diffusion théoriquement plus élaboré que d’habitude. La vidéo originelle a été enregistrée en 4K – 3840 x 2080. Évidemment, comme youtube diffuse toujours au format 960 x720, on pourrait croire que cela ne sert à rien de monter des vidéos avec des formats 4 fois plus lourds… Et pourtant, il s’avère que la qualité d’origine transparait quand même dans la version youtubisée. A vous de voir…

Dans la prochaine vidéo, on va tester la prise de vue à 100 images par seconde, ce qui, théoriquement, permet des ralentis époustouflants (technique adorée par  les youtubeurs… qui n’ont en fait pas grand chose à dire).

A bientôt pour l’acte IV (auparavant, sera diffusé un acte III  bis, sorte de résumé d’activités filmées au smartphone).

 

NAVIGATION SANGUINET – SAISON 19 – ACTE II

L’affiche 2019 se veut tout en hauteur…

Pour l’instant, elle n’a guère d’impact sur le public des Oréades. Une bizarrerie. On a l’impression que le « public 5* » est plus sensible à la zoumba et autre baliverne gymnasto-aquatique…
Pas grave…
On en profite pour tester une nouveauté dans le domaine de la prise de vue : le sony A7RIII. Une nouveauté difficile à maîtriser surtout dans les conditions particulières de la navigation à voile.

Il se peut que lors des premiers visionnements sur youtube, l’image apparaisse floue et mette un certain temps avant de s’optimiser. Même problème lorsque les circuits internet sont saturés, l’image peut basculer en basse définition…

A bientôt pour l’acte III.

 

saison 2019 : nous y voilà !

Et donc, nous revoilà pour la 12ème saison de navigation à la voile sur le Lac de Sanguinet.
Cette saison a démarré dans le courant du mois de juin 2019. Mois de juin marqué par des coups de vent assez forts. Puis, au ce début juillet, le vent se calme pour cause de grosses chaleurs que l’on nomme parfois « canicule »… On voit que les écolos d’aujourd’hui n’ont pas connu l’été 1947 ou 1949 (l’année des grands incendies du côté de Cestas, avec plus de 300 personnes brûlées).
Jusqu’au 12 juillet, ce sont donc les habitués de la voile qui ont bénéficié de la navigation. Ce fut aussi une période marquée par différents travaux de précision sur les bateaux, sur Potemkine, sur Caminar et sur Liku. Il fallut donc tester tout cela.

Pour illustrer cette période un peu peinard (faut bien le reconnaître), vous trouverez donc ci-après le lien vers une vidéo faite de bric et de broc avec des rushs tournés avec le… smartphone !

Les prochaines vidéos devraient être plus pro… tournées avec le célèbre Sony a7RIII ! Pour l’instant, nous en sommes aux essais… et c’est compliqué !

A bientôt donc… juste après le 14 juillet.

des parisiens assidus…

2018 est le10ème anniversaire de la navigation en multimono sur le lac de Sanguinet. C’est en effet en 2008 que Claude Martinuzzi nous avait prêté « la Viviane » pour tester ce fameux voilier collectif dont on entendait parler depuis 2002. Le succès fut immédiat. Dans les premières années, il était proposé trois sorties par jour ! Une le matin et deux circuits l’après-midi !

Cette année, on met un peu le frein sur les sorties découvertes. Priorité d’accès a été laissée aux « habitués », ceux qui connaissent déjà la voile et qui bien souvent se sont formés à Sanguinet. Donc, pour juillet/août 2018, pas d’affiches colorées, juste un tout petit encart dans le document d’accueil (rarement lu). Parfois, Pierre présente la voile lors du pot d’accueil du dimanche soir.

Pour septembre et octobre, on reprendra une information plus consistante…
Mais, malgré cette information touristique volontairement discrète cette année, il arrive que des curieux, sachant lire et écrire, n’hésitent pas à s’inscrire ! C’était le cas, ce 22 août, avec Zoé (9 ans), sa sœur Faustine (12 ans) et leurs parents. Une famille tout droit sortie des rives de la Marne, autant dire proche du cercle polaire, vu depuis Sanguinet.

Et très tôt dans l’aventure, Francis donna la barre à Zoé qui, en Méditerranée, a connu quelques séances sur optimist. Et elle aime la voile ! Évidemment, la séance sur multimono commence toujours par des bords de prés.

Les traces GPS de 2018 sont devenues très précises, un point de relevé tous les 20 m ou peut-être moins. Si bien que chaque bord n’apparait plus comme une superbe ligne droite. Tous les coups de barre ont laissé des traces tortueuses…
C’est que ce n’est pas évident de ressentir la bonne direction assurant un écoulant laminaire du vent dans les voiles.

Par exemple, sur cette photo, on voit que le foc faseye car le bateau s’est trop rapproché de l’axe du vent (ce qui correspond au dessin 3). Donc pour re-remplir la voile, il va falloir s’écarter de l’axe du vent pour revenir à 45° de cet axe. Mais comment expliquer cela à Zoé qui n’a jamais entendu d’angles, de degrés… vu que cette notion (pourtant capitale) a été reportée  au collège* !

Faustine, qui va rentrer en 5ème, est donc plus familiarisée avec la grandeur angulaire. Mais… à cet âge, on peut avoir d’autres préoccupations que l’usage du rapporteur.

Évidemment, papa est de l’ancienne école. Les angles, il connaît, on peut donc parler du « vent réel » , du « vent vitesse », du « vent apparent », etc. Et là, ça se complique.
Quand, tout à coup, et toujours survenant d’on ne sait où…

surgit le grand spécialiste du kite surf sur foil. Et il navigue trois fois plus vite que le vent ! Pas facile à expliquer !

C’est l’artiste le plus rapide du lac de Sanguinet. Et il aime bien raser les bords de Caminar et de Potemkine.

On peut le voir sur cette vidéo datant du jour de la finale de football :

Mais ce jour-là, notre surfer nous gratifia de quelques sauts gigantesques :

On comprend mieux l’astuce technique de « l’aile » sous l’eau qui propulse le surfer au-dessus de l’eau. Ici, on reconnaît même une double aile sous marine !

De quoi impressionner Justine et sa maman !

Pour le retour au vent arrière,

Zoé sera très assidue à la barre. C’est plus facile de suivre un cap, encore que… il faudra opérer des virements par vent arrière. Manœuvres délicates mais sans danger lorsque le vent n’est pas trop fort.
Donc, deux heures de navigation bien agréable. Un grand voyage à l’échelle des enfants.

Mais si l’on resitue le voyage en question sur la carte entière du lac…

On s’aperçoit alors de la modestie de notre sortie…
Il reste encore bien des choses à découvrir !