Manquait plus qu’une séquence de canicule pour clore ce mois d’août 2016. Les fortes chaleurs sont précédées par un vent d’Est et vent d’Est il va y avoir !
Les épisodes de vent d’Est ne sont pas les plus intéressants pour la navigation à voile car ces vents sont relativement faibles et irréguliers. Ils arrivent de la Méditerranée et viennent mourir au pied de l’Océan Atlantique.
Et pourtant, la météo faisait confiance au vent d’Est :
Du vent (terrestre) constant à 15 km/h et un superbe soleil avec des températures au-delà des 30° que nous envient les bretons.
Du côté des nouveaux prévisionnistes, on se faisait plus précis : sur le lac, certes il y aurait du vent d’Est mais variable de 9 à 13 nœuds, donc du vent avec rafales autour des force3/force4.
Ce jour du 22 août 2016, une grande spécialiste de la voile venait tester le lac de Sanguinet !
Partir au vent portant de force 3, avec 30°, un lac peu encombré… c’est aussi bien qu’en Martinique ou Guadeloupe ! Une sorte de Club Med de la voile. On est loin du Cap Horn.
Pourtant, pourtant…
chez nos amis basques, on s’interroge… Ça penche quand même un peu, de 3 ou 4 °. Et il n’y a pas de mot en langue basque pour exprimer cela.
Du côté de Nina, pas de problème d’acclimatation. Native des Alpes Mancelles, elle connait bien bien la géographie de son pays au point que l’administration départementale de la Sarthe a fait appel à elle pour trouver un autre nom au département !
Et où va-t-on ce jour avec nos basques et nos mancelles ?
Pour changer un peu, et si on s’arrêtait aux Caraïbes ?
C’est toujours un beau panorama.
On approfondit ses connaissances en minéralogie et histoire des Landes. Comme au Collège de France. C’est gratuit. Et l’on en apprend de drôles au sujet de cette couche d’alios…
La baignade, bien-sûr, est au programme. L’eau est à 30°, une chance pour les bactéries de toutes sortes.
La force basque n’est pas une légende. Seul, Luiz traîne le bateau sur son point de lancement pour le retour. ‘Tention ! Si tu dérapes, tu passes sous le bateau !
Des vacanciers motorisés envient la facilité avec laquelle Potemkine s’échappe du lagon en se jouant des rochers et des hauts fonds.
Le retour sera beaucoup plus long que l’aller !
C’est que nous progressons avec un vent de face.
Il nous faut donc louvoyer et s’habituer à aider le bateau à se redresser.
Pour Evelyne, c’est un exercice de barre niveau CE2.
Pour la mamie de Luiz, c’est l’expérience du trampoline !
Le tout est de rester zen, même lorsque ce fichu vent d’Est va passer de 8 nœuds à 20 nœuds en quelques secondes !
Elle en a vu d’autres !
Alors, demain, on recommence ?