Grand soleil car… vent d’Est.
Qui dit vent d’Est, dit température de l’Est, soit 15° (probablement plus, sur le lac). Donc, prévoir la tenue adaptée.
Qui dit vent d’Est ou Est-Nord-Est, dit que l’on part facilement au portant mais que l’on revient avec une allure de prés. Cela se prévoit.
Rendez-vous vers 14h 18 mn !
Et il y avait foule au départ, à 14h 18mn !
On était deux… Francis et moi…
Et le vent était exactement comme prévu par la météo Windfinder, 6 à 7 nœuds de vent de Nord-Est et… une température de saison.
Alors, on va se programmer un entraînement au vent d’Est, sans se risquer à traverser le lac.
Passage devant « l’ile des amants engloutis » qui fait de plus en plus surface vu que le lac a dû atteindre son niveau le plus bas, soit les 20,45m (au-dessus du niveau 0 de la mer… niveau 0 étalonné dans le vieux port de Marseille).
Bonne allure à 6 nœuds environ, plein vent arrière avant d’empanner pour se diriger vers les Caraïbes.
On virera au vent de face en enroulant la bouée de coin du périmètre de sécurité. 25mn pour ce trajet ici représenté en bleu (avec des directions de vent également en bleu).
Puis on va tester le vent d’Est au près (tracé en rouge et vent en rouge). Vent irrégulier en direction et en force : dans les risées, il adonne quelque peu, ce qui oblige donc à faire lofer le bateau. Mais dans la chute de vent, en fin de risée, on peut se retrouver comme en panne de vent. La quête du vent en fin de risée est un exercice subtil.
Durant ce parcours en rouge, on multipliera les virements, toujours à la rechercher de la meilleure technique visant à garder le maximum de vitesse juste après le virement… Tout cela pour éviter le petit malaise ressenti après chaque virement (impression de sur-place provisoire…).
A la fin de ce trajet en rouge, on va tester…
… la mise à la cape. Foc à contre, grand-voile à peine bordée et safran perpendiculaire à la grand-voile. Le bateau ne s’immobilise pas tout à fait. Il reste un nœud de vitesse…
C’est une manœuvre qu’il faudra retester avec des vents plus forts.
Pour l’instant, on repart vers la bouée à envelopper…
Toujours un temps superbe. Tant qu’un cumulus ne cache pas le soleil.
Et arrivés sur la bouée,…
… on peut admirer la conche de Sanguinet sous grand angle.
(Il s’agit d’un montage photo à partir de 3 clichés).
Le trafic maritime n’est pas surchargé.
Et donc, après un bord au vent travers (sans changer la position des voiles par rapport au vent arrière), on va passer au près (trace rouge).
Et nous connaîtrons un épisode inattendu, avec des bouffées d’air voisinant les 12 nœuds.
De quoi noyer le flotteur tribord et même d’embarquer un peu d’eau ! Il y a toujours des surprises avec le vent d’Est.
Les oriflammes auront du mal à terminer la saison…
Coup d’œil sur les pêcheurs du jour. A trois sur cette petite embarcation ! Avec un gardon au bout de la ligne, l’embarcation chavirera !